samedi 11 mai 2013

Daughter : Accoustiquement parfait !

AH, Daughter.

C'est sans aucun doute, la meilleure découverte que j'ai faite cette dernière année.
Découverts avec leur magnifique EP The Wild Youth, ils transforment l'essai avec leur fabuleux album If You Leave, qui me fiche des frissons répétés, tellement que ce premier opus est parfait.

Revenons un peu en arrière.

Daughter, c'est un trio. en fait non, d'abord elle était seule. Elle, c'est la voix enchanteresse de Daughter, Elena Tonra. Sa voix qui est expirée, cosmique, nous emporte parfaitement dans ce que j'appelle de la musique atmosphérique. Le genre de musique, qui créée un univers total, car elle équilibre parfaitement les paroles et l'instrumentale. Elena a une voix légère, expirée, qui n'est pas de la pure puissance comme Adele, ou Florence Welsch. Sa voix se rapproche plus de la sorcière Natasha Khan de Bat For Lashes. Daughter d'ailleurs s'inscrirait dans la veine de Bat For Lashes, mais est moins bizarre, et plus tourné dans les son minimalistes comme the XX.

Bref, Daughter font dans l'Indie Folk, mais leurs chansons ont un petit accent post-rock qui donne toute leur originalité.

Leur premier EP His Young Heart annonce bien la couleur. Une dominante percussion et guitare, à la limite de l'accapella, le groupe cherche ses marques, mais donne bien leur intention.
Landfill est un morceau qui donne de très bonnes fondations, fondations reprises plus tard dans ce fabuleux morceau qui est Winter dans l'album.


Mais c'est bien leur EP The Wild Youth, qui fait monter ce groupe en puissance. Chaque morceau de cet EP, est parfaitement éxécuté. Les premiers essais dans leurs premier Ep, étaient hésitants, pas encore à la hauteur du talent de ce groupe.

Home : Excellent morceau, qui commence tout doucement pour littéralement éclater à la fin. et puis ces paroles qui feraient frémir ( Take me, Take me Home...). La mélodie de la guitare et les battements en contre-temps du batteur donne le dynamisme petillant qui manquait peut-être dans le premier EP. La basse est présente mais pas trop, échappant au piège de ces groupes qui ont tendance à trop monter les basses étouffant donc la légèreté de la guitare et la voix. Et puis à 2:20, les anges se taisent même. La montée de la voix d'Elena fait trembler l'auditeur, jusqu'à l'écho vers 3:00 qui nous adoucit l'univers pour nous rattrapper vers le dernier regain de fin....



Medecine : Poétique morceau qui annonce bien son intention dès le début, avec une douceur mélancolique, digne d'un bon film anglais, ou de la fin d'un épisode de Skins ( première génération, il ne faut pas abuser !)

Youth : Morceau titre de l'EP qui est porteur de l'univers du groupe retransmet la promesse de Daughter.

Love : Mon Morceau préféré de l'EP. Le top commentaire de la vidéo a tout dit. C'est comme ça qu'on écrit une chanson de rupture. On sent tout le poids et la tristesse, de la chanteuse rien que par ses premières paroles ce qui souligne bien son talent fou. Cette chanson est comme une vague. Elle monte lentement puis déferle pour s'épanouir dans la marée.



Donc maintenant que vous avez vu passer les deux EP, écouter l'album devrait petre simple. Grosse préférence pour les morceaux :

 Winter qui est le morceau d'ouverture de l'album et qui parvient parfaitement à me faire imaginer une foule en transe. Et puis forcément le moment de percussion qui n'est pas énervé mais plus bien libérateur. ce morceau est à écouter pour la première fois en pleine nuit, à 2h du matin juste éclairé par les reverbères. C'est les meilleures conditions d'écoute, je peux l'assurer.



Still : Une histoire nous est racontée par une jolie conteuse. Ce morceau m'a rappellé un peu notre chère Lana Del Rey mais dépouillée de tout effets.

Amsterdam : Morceau vraiment sympathique, avec une guitare simple mais superbement à sa place, Chaque coup de grosse caisse au diapason de nos battements de coeurs.


BREF , je conseille très vivement !!

Bonus : On parlait dans le dernier article du dernier single de Daft Punk... Je vous le donne en mille !


Note : 18/20


George Barnett : Un petit bijou hipster

Il est très tard la nuit, et je viens d'écouter pour la millième fois ( au bas mot) le dernier single de Daft Punk, Get Lucky, un savant mélange d'électro et de funk avec un Pharrell Williams en grande forme ! Bref, après avoir écouté cette beauté qui nous fera sans doute bouger les bras en l'air tout l'été, je fais une petite recherche que j'aime faire quand je tombe sur un bon morceau. Une recherche de cover.

Disons-le, pour ceux qui sont en recherche de nouveaux talents en ce début de XXIème siècle, cette recherche s'impose pour les maisons de diques qui cherchent de nouveaux crus. Sur internet, on se fait maintenant connaitre en reprenant du Usher, du Adele, et même du Bieber, et ce sera celui ou celle qui aura fait preuve de plus d'originalité, qui décrochera le sésame appellé contrat avec un Label.

On tombe alors sur des petites jeunettes qui se tremoussent sur une bande orchestre dans une salle de bains mais on zappe vite pour tomber sur des vrais artistes qui font l'intru par eux-mêmes de A à Z. Ces hommes et femmes-orchestres, réécrivent complètement le concept de la musique en studio.

Je tombe alors sur un gars avec une coiffure saut du lit, un brin hipster, et un charisme évident, qui dès les premières notes me fait danser telle une fétarde invétérée au milieu de mon salon. Une syncronisation quasiment parfaite, un montage dynamique, et presque aucun trafic sur sa voix, ce jeune britannique, réussit son pari, et nous donne un moment de fun. Le meilleur, c'est que plus la chanson avance, plus le jeune homme devient complètement habité, et inarrétable, aussi endiablé que possédé, il s'amuse comme un petit fou dans sa chambre/studio. Une fraicheur pareille ça s'invente pas. Alors évidemment, on va faire un tour sur ses compositions originales, histoire de voir ce qu'il a dans le ventre.


Et on découvre, une univers vraiment spécial.  Ce son Indie, un peu funky sur les bords, agrémente une voix claire, qui n'en fait pas trop nous gardant dans une fraicheur réelle. 
La première chanson que j'écoute de lui, est Bewitched. Le son atmosphérique et qui bouge me rappelle un savant mélange entre Snow Patrol, the Bewitched Hands. Très jeune et frais, le coté orchestral fait monter cette chanson dans la dernière montée en puissance vers le troisième quart. Beaucoup de son, bien dosé.  Bref, sympathique.


Mais c'est Lone Rose qui me fait aimer ce petit gars. Ce morceau mélodique, est parfait. Un peu funky, et très pop, j'ai l'impression d'entendre un peu the Asteroids Galaxy Tour, qui viennent faire coucou avec le piano de Keane. Ce son frais et hipster, c'est ce qu'on aime chez George. Et j'en veux encore.



Bref, je conseille. A écouter !! 


Note : 15/20. Bonne surprise.

jeudi 9 mai 2013

SOLIDAYS 2013 : La playlist

15 ans. 

15 ans, que Solidays créé par solidarité Sida, réussit à lever des fonds pour la lutte contre le VIH. Cette lutte continue toujours et encore de plus belle, car malgré les mises en garde multipliée, la croissante augmentation de l'utilisation de preservatifs depuis les années 80, le virus est toujours là, tapi dans l'ombre. Solidays c'est cela mais pas seulement, les associations pour les droits des homosexuels et des trans, se feront aussi entendre,lors de cette manifestation culturelle.

Solidays, est donc une piqûre de rappel, menée de front par des artistes francophones et internationaux,avec le même message : PROTEGEZ-VOUS !

Cette valeur sûre, est maitenant une destination de plus en plus de premier ordre pour la plupart des artistes, devenant peu à peu prestigiuex. Il a de quoi rougir Solidays, planté sur l'hippodrome de Longchamp non loin de Paris centre, la beauté de la musique exprime l'amour, la joie et le sexe. Une foule décidément en liesse cette année avec l'adoption de la loi du mariage pout tous. En bref, les étoiles sont alignées. 

Cette année, grande année. Ainsi une playlist, qui n'a pas encore été communiquée en entier, mais déjà prestigieuse. Cette année, la pop électro est reine. Normal. 2013 c'est le triomphe de la French Touch, outre le retour de Daft Punk, celui de Bloc Party, les lettres de noblesse de C2C sur le dance-floor mondial, la playlist sera jeune et petillante. Et pour nos parents, ou nous en soif de nostalgie et de découverte, Maceo Parker, et Tryo nous adouciront l'air de ce festival qui s'annonce déjà comme celui qui fera date.

Avant d'aller donc se déhancher pendant trois jours, écoutons au moins une playlist dosée, pour avoir un tour d'horizon de tous les groupes présentés. 

Bloc Party 

L'éclectrique groupe british est de retour ! Mené par leur charismatique leader Kele Okereke qui ne cesse de me surprendre par sa voix si enchanteresse, Bloc Party est revenu avec un album plus brut de decoffrage, un son gravé dans le marbre, un peu punk sur les bords, mais gardant sa savoureuse acidité électro qui a fait de ce groupe singulier une valeur sure de l'indie. Four sera chanté en choeur sur la scène de Solidays. En attendant, détendons nous en regardant le clip Banquet, qui a mené ce groupe à la route du Top des charts extrait du très brillant premier album du groupe, Silent Alarm.




M ( Mathieu Chedid)


Ah, M... Découvert à mes douze ans (environ), cet homme me faisait sauter en agitant les bras sur Machistador, lors d'un fameux concert qui avait rempli le Parc des Princes. Maintenant j'en ai 21 et je suis prète à retrouver le pape du funk français, sur la scène à l'heure tardive. Ce qu'on aime chez Mathieu Chedid, c'est l'évolution dingue de sa musique, qui reste ultramoderne. Ses riffs de guitare au niveau d'un certain Matthew Bellamy en pleine forme à Wembley, feront sauter en même temps le public déchaîné de Longchamp. Une remise en question non-stop, mais aussi une maturité, la musique de Mathieu est comme un bon vin, ça vieillit, et ça se bonifie. Bref, on va kiffer ! Je vous laisse avec son dernier single Mojo, et envoyer du lourd dans mon dojo. ( Oui, transition douteuse pour le prochain artiste de la playlist)


ORELSAN

Orelsan, c'est LA bonne surprise des deux dernières années niveau hip-hop/rap en France. Caractérisé comme du "son urbain" par les Victoires de la musiques en clair ceux qui essaient de le caser dans une case alors qu'eux même n'y connaissent rien, le jeune Aurelien de Caen, otaku est bien et bel le seigneur des pirates des jeunes qui l'écoutent. Raelsan est effectivement un Luffy sous amiante, donnant une bonne patate au système dominé par les castes du bon-pensant. Il dit ce qu'il aime, ce qu'il hait, utilise la fiction comme une arme à sa juste valeur. Les textes d'Orelsan, font rire, pleurer, de joie, ou de rage, foutent mal à l'aise, mais c'est la définition d'un vrai artiste. Une personne habilité à faire réagir son audience. Baby ! Raelsan de l'excellent album Le Chant des Sirènes va maintenant vous donner sa formidable parole, et je reviens quand à moi après avoir relu pour la millième fois mon tome 6 de Death Note ( D'ailleurs Auré, à quand une chanson où tu domines le monde avec un cahier ? )


Saez


Saez, c'est l'enfant terrible du rock français. Si Noir Desir est parti, ce mec est leur héritage. Saez, ne fait pas de concessions, il tape, n'utilise pas de langue de bois. La poésie est maîtresse, avec cet auteur-compositeur. Saez, comme Thiéfaine est underground, ses textes dérangent une fois de plus le bon-pensant qui tient d'une main de fer l'industrie de la musique. Les textes de Saez, rappelleront au lecteur le bagout d'un jeune Rimbaud sur les routes encore en fuite, d'un Renaud avant qu'il ne sombre, d'un Cantat enervé avant la taule, bref. Voilà, des paroles qui touchent. Je vous passe maintenant la chanson, Putain vous m'aurez plus, qui est sans doute celle que je préfère le plus. On a vraiment besoin d'un vent contestaire dans ce monde qui ne va plus, et je salue cet artiste, qui de ses mots nous fait prendre conscience à nous jeunes cons, que les choses échappent beaucoup trop à notre contrôle.




C2C

C2C c'est quatre DJs déjà connu dans le milieu des nightclubs, et set. En même temps, deux d'entre eux ne sont qu'auetre les célèbres Beat Torrent, qui ont fait vibrer la planète la nuit avec leur fabuleux Set de 2008 ,( soupir...nostalgie !). Il reviennent avec leur propres compos, et c'est alors qu'ils sortent leur single Down the Road, que ...BOUM consécration ! Si vous n'avez pas entendu ce single, vous vivez dans une cave ! L'année 2013, était l'année de C2C, et on adore dans ce blog, pour le son qui garde la singularité des instruments tradiotionnels et evidemment, le scratch, qui nous sentir le genre unique du vinyle !